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Dépôts électrochimiques

Nous menons des recherches allant des aspects fondamentaux à des problématiques appliquées sur les dépôts électrochimiques. Sur les mécanismes de croissance des premières couches atomiques, en particulier les dépôts en sous-tension (UPD), nous réalisons des mesures de diffraction X de surface in situ résolues dans le temps pour détecter les structures cristallographiques et identifier les espèces adsorbées avec une résolution atomique (collab. Institut Louis Néel, ligne CRG-D2AM). D’un point de vue plus appliqué, dans le cadre du recyclage des métaux par voie hydrométallurgique, nous travaillons à l’optimisation des dépôts depuis les sels correspondants (pureté, compacité, homogénéité…). Enfin, une partie de l’activité est focalisé sur les dépôts magnétiques à base de métaux abondants (Mn/Bi) en milieu aprotique. En effet, les alliages MnBi sont des matériaux à forte anisotropie magnétique uni-axiale dans leur phase hexagonale, donc potentiellement intéressant dans le domaine de l’enregistrement magnétique à forte densité. Nous cherchons à élaborer par voie électrochimique la phase hexagonale de l’alliage MnBi tout d’abord en couches minces sur un substrat judicieusement choisi, puis sous la forme de nano-fils dans une matrice nano-poreuse d’alumine. Des recuits sous vide sont toutefois nécessaires pour obtenir la phase hexagonale ordonnée du dépôt par interdiffusion des deux espèces. Les solvants eutectiques profonds sont utilisés comme électrolytes afin d’éviter la formation d’hydroxydes rencontrée dans les milieux aqueux acides.

Contacts : Eric Sibert et Eric Chainet
 

mise à jour le 25 novembre 2019

Université Grenoble Alpes